dimanche 31 mars 2013

Conseils boiteux (suite)

Vendredi dernier, je me trouvais à la sortie de l'école, un peu derrière deux connaissances qui attendaient l'ouverture des portes en bavardant. Les échos de leur discussion parviennent jusqu'à moi.

L'une d'elles n'est autre que l'amatrice de conversations médicales récemment opérée du pied dont je vous ai déjà rapporté les propos. Son interlocutrice lui parle de son fils aîné, élève en classe de cinquième, fatigué par son travail scolaire ainsi que par sa croissance – il a pris quinze centimètres en quelques mois – et fiévreux depuis la veille.

- Quand j'habitais à Toulouse, répond la première, je connaissais un adolescent, il avait grandi extrêmement vite. Il était épuisé, il ne tenait plus sur ses jambes, il devait même marcher avec des béquilles. Et tu sais pourquoi ? Parce que ses muscles ne grandissaient pas aussi vite que le reste.

Je ne pouvais pas ne pas vous rapporter cette conversation. La prochaine fois que vous trouverez vos enfants un peu fatigués, prenez leur température, et surtout, surtout, vérifiez (un double décimètre devrait suffire) que leurs muscles grandissent aussi vite que leurs os.

Finalement, il y a peut-être encore plus de coups de pied qui se perdent que je ne le pensais...

 

courbe-croissance

Attention, la croissance tue !


jeudi 28 mars 2013

Voyage en enfance

Faire la conversation, c'est tout un art. Vous avez ceux qui ne parlent que d'eux, ceux qui ne parlent que de maladies, ceux qui sont blasés de tout, ceux qui n'ont que des choses tristes à raconter, et j'en passe.

Et vous avez les enfants. Converser avec un enfant de moins de sept ans est assez spécial. Remarquez que s'il s'agit de votre propre enfant, en général la discussion ne posera pas de difficulté, habitué que vous êtes à traduire « Maman ato gato » par « Aurais-tu Maman la gentillesse de me resservir du gâteau ? » ou bien « Maman j'ai eu un point vert mais j'ai oublié mon cahier de vie au BDI» par « Maman, j'ai bien travaillé mais j'ai oublié mon cahier d'écolier à la bibliothèque ».

Mais quand vous faites la connaissance d'un enfant qui n'est pas le vôtre, en général tout se complique.

Par exemple mercredi j'avais invité à la maison un camarade de l'un de mes garçons, âgé de cinq ans, qui s'est révélé assez bavard. Et c'est ainsi qu'en servant le gâteau au chocolat confectionné pour l'occasion, j'en ai profité pour poser quelques questions à notre invité, et j'en ai tiré quelques conclusions.

 

Un enfant ignore en général tout des éléments les plus essentiels de sa vie

 Je lui ai demandé quand tombe son anniversaire.

- C'est soit à Limoges, soit à Kerpellec. C'est toujours pendant les vacances.

- Quelles vacances ?

- Je sais pas.

 

En revanche, un enfant est prêt à vous révéler des détails très indiscrets de sa vie de famille

 - Ton papa, il est sévère ?

- Oh oui, il donne des claques, et puis si on n'est vraiment pas sage, une raclée... PAF ! (geste éloquent de la main droite).

J'ai renoncé à dénoncer le père de famille à la DDASS, et je n'ai pas poussé plus loin mon interrogatoire, mais une personne plus indiscrète que je ne le suis aurait certainement obtenu des réponses précises à d'autres questions (« Et il en donne à ta maman, parfois, des raclées ? »...)

 

Ce sont parfois les mots qui manquent à l'enfant pour exprimer ses connaissances

 Je lui demande où travaille son papa.

- Eh bien nous on habite là (le garçonnet pose son doigt à gauche de son verre de jus de fruit), après il va par là (il dirige son doigt en direction de son assiette), et puis par là (il descend vers le bord de la table), ensuite par là (il tourne en direction de sa cuiller) et là il est arrivé (le doigt s'immobilise sur une miette de gâteau).

 

 

L'enfant tente d'imiter l'adulte ou de répéter ses propos (et là cela devient vraiment drôle)

 - Donc il travaille dans un bureau, ton papa ?

- Oui, mais il est tout seul dans son bureau, sinon... ça papote !

 

Au moins, je sais de qui il tient...

dimanche 24 mars 2013

Conseils boiteux

Vous vous souvenez de cette amie qui s'est fait opérer du pied et avec qui j'avais eu dernièrement une trop longue conversation médicale.

Bonne nouvelle pour elle, son médecin l'a autorisée à remettre le pied dehors après des semaines d'immobilité. L'autre jour, elle fêtait sa liberté retrouvée en allant rechercher son fils à l'école, et nous rentrions ensemble lentement, elle traînant courageusement la jambe, essoufflée par les efforts auxquels elle n'était plus habituée, gênée par la grosse chaussure médicale qui immobilise encore son pied.

Nous attendons que le feu passe au vert en bavardant de choses et d'autres. Une dame de soixante-dix ans environ arrive par derrière, tirée à quatre épingles, l'air savant et souriant, ayant visiblement remarqué la claudication de mon amie.

- Vous vous êtes fait opérer de l'hallux valgus ?

- Pas exactement, répond-elle en lui expliquant brièvement la nature de l'intervention chirurgicale.

- J'ai été opérée aussi, continue la vieille dame avec délectation. Il faut beaucoup de temps pour se remettre. C'est très long. Je peux vous le dire, c'est très long.

- Oui, cela fait déjà six semaines...

- Oui, c'est très long. Il faut au moins six mois. Je peux vous le dire, j'ai été opérée. Au moins six mois pour marcher à nouveau sans douleur.

Mon amie ne répond plus guère et guette le passage au vert.

- Au moins six mois, poursuit la dame de plus en plus souriante. C'est vraiment très long. Il faut bien au moins six mois.

Le feu vient de passer au vert. L'indiscrète vieille dame poursuit son chemin d'une démarche alerte, souriant de fierté, tout à la joie d'avoir charitablement fait part de son expérience, tandis que mon amie semble peiner davantage encore en reprenant sa marche.

Sans vouloir faire de jeu de mot, vous ne pensez pas qu'il y a parfois des coups de pied qui se perdent ?

 

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lundi 18 mars 2013

La fièvre du samedi soir

 

Samedi dernier, vers 16 heures, j'étais tranquillement installée à l'ordinateur en train de chercher une destination pour nos vacances d'été, en pensant aux tartes flambées que j'allais bientôt préparer pour le soir ainsi qu'aux bières bien fraîches qui attendaient au réfrigérateur l'heure de l'apéritif.

Car je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais notre vie de bons père et mère de famille se déroule sur un rythme régulier où, sauf rares exceptions, les surprises et les imprévus surgissent aussi rarement que l'idée de faire une grasse matinée dans l'esprit d'un enfant de moins de sept ans.

Alors que je passais au crible les possibilités de locations de vacances suivant une abondante liste de critères – parking, lit bébé, jardin, lave-vaisselle... (et wifi) – correspondant aux nombreux besoins d'une famille comprenant des enfants en bas-âge (et une blogueuse), ma messagerie m'a informée de l'arrivée d'un nouveau mail.

C'est un mail d'une amie qui se prénomme Isabelle.

« Tiens, me suis-je dit, justement je pensais à Isabelle il y a quelques jours. Il y a un mois elle avait parlé de nous recevoir le 16 mars avec d'autres amis. »

Isabelle devait me confirmer cette soirée mais faute de nouvelles j'ai considéré que l'invitation ne tenait plus. Et justement, on était le samedi 16 mars. J'ouvre le mail.

« Chère Albane,

Dans l'attente de vous retrouver ce soir, je voulais vous proposer d'emmener votre bébé si cela vous facilite les choses, nous avons un lit parapluie à sa disposition.

A ce soir,

Isabelle »

Imaginez mon désarroi. J'ai aussitôt fait part de la situation à mon mari qui a paru très sensible à la gravité des événements, d'autant qu'il se réjouissait déjà à l'idée d'une bonne bière fraîche et du bon film que nous aurions regardé tranquillement depuis notre confortable canapé.

De deux choses l'une, ai-je expliqué – car je puis garder l'esprit clair et l'intelligence rapide y compris dans les situations les plus déroutantes – soit nous acceptons cette invitation à la dernière minute, soit nous appelons Isabelle, probablement occupée à faire mijoter un bon repas comme elle en a l'habitude après avoir rangé ses courses et fait le ménage dans toute sa maison, pour lui expliquer que suite à un étrange malentendu nous ne sommes pas disponibles.

La deuxième solution nous paraissant assez délicate à mettre en œuvre sans froisser la susceptibilité d'Isabelle et de son mari, nous avons opté pour la première.

Ce fut le début du branle-bas de combat : trouver à faire garder quatre enfants pour trois heures plus tard (d'où l'intérêt d'avoir de la famille charitable à proximité), dénicher une robe à peu près propre, pas trop froissée dans mon dressing (ou plutôt dans les trois morceaux d'armoires qui me servent de dressing), préparer, en guise de cadeau, une bouteille buvable dans notre cave (c'est à dire sur le morceau de carrelage le long du lave-vaisselle qui nous sert de cave), et, faute de bouteille dans la cave, nous rendre au supermarché le plus proche.

Bref, nous y sommes arrivés, et, après trois quart d'heure de route, pas peu fiers, nous avons sonné à la porte de la maison d'Isabelle, avec une bouteille à la main, une tenue présentable et seulement vingt-cinq minutes de retard.

La fierté a été de courte durée : à l'âge avancé qui est le mien, et dans l'impossibilité de faire une grasse matinée le lendemain, une nuit de cinq heures se ressent encore douloureusement plusieurs jours plus tard...

Et vous, quelles aventures extraordinaires avez-vous vécues ce week-end ?

 

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mercredi 13 mars 2013

Signe des temps

J'ai vu les cieux bas et gris mais le signe n'y était pas.

J'ai vu la neige tourbillonner mais le signe n'y était pas.

J'ai vu le froid dans le ciel étoilé mais le signe n'y était pas.

J'ai vu la grêle frapper et l'averse s'abattre mais le signe n'y était pas.

J'ai vu le givre blanc et la glace brillante mais le signe n'y était pas.

J'ai vu le vent furieux soulever la neige mais le signe n'y était pas.

 

Puis j'ai vu dans l'angle de la chambre au nord renaître le rayon fugitif qui illumine le mur quelques instants seulement avant le coucher du soleil de la fin de l'hiver à la fin de l'été.

 

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J'y ai vu le signe du printemps.

 

dimanche 10 mars 2013

Retour de flamme

Vous les attendiez avec impatience, voici les dernières nouvelles de Xavier ! Je l'ai rencontré il y a quelques jours au parc où il faisait jouer ses enfants.

 

Malgré le temps printanier, malgré le fait qu'il était en congé un mercredi après midi, Xavier n'a pas cessé de froncer les sourcils une seconde. L'air sombre, le visage émacié, les traits tirés, le regard fixement baissé, il aidait son fils à monter, descendre, monter, descendre, monter, descendre au toboggan, tout en m'exposant ses préoccupations : l'assureur qui refuse de financer les travaux suite à l'incendie de sa maison, la lourdeur des démarches administratives auprès de la mairie.

- Et lundi dernier, au distributeur automatique, j'ai récupéré ma carte et mon ticket, et je suis parti.

Il soupire.

- J'ai juste oublié de prendre mon argent.

Xavier lève soudain les yeux :

- Tu es courant qu'on a eu un deuxième incendie ?

Suite à ma réponse affirmative, Xavier continue sur le ton de la confidence :

- Tu sais, les gens, quand on leur dit ça, ils nous disent « Ah bon... ? » avec un air bizarre...

J'ai fait un effort pour réprimer le sourire qui m'est venu en pensant aux commentaires suspicieux de certains d'entre vous (je dénonce Bénédicte, Sous les galets, Ginger), et j'ai feint l'étonnement avant de demander, pour terminer la conversation sur une note plus joyeuse :

- Ton fils doit être fou d'impatience à l'approche du carnaval de l'école ?

- Exactement ! Et tu sais en quoi il va se déguiser ?

- Non... Dis-moi ?

- ... En pompier !

 extincteur (2)

      Au moins je sais quoi offrir la prochaine fois qu'ils nous invitent...


mercredi 6 mars 2013

A la manière de... Stiop

Un ami et blogueur talentueux, Stiop, a annoncé la semaine dernière qu'il publiait son dernier billet.

C'est une grande déception car je me plaisais à découvrir chaque jour son article quotidien. Si vous ne le connaissez pas, je vous encourage à visiter son blog qui vous séduira comme il m'a charmée par la qualité de son style et l'atmosphère poétique et raffinée, empreinte à la fois d'humour et de nostalgie, qui se dégage de peintures justes et toujours inspirées du monde qui nous entoure.

C'est pourquoi, après avoir parodié le blog de Ginger puis celui de La Belette, et en invoquant son indulgence, j'ai tenu à offrir à Stiop, en guise d'hommage et de remerciement, un modeste et très imparfait pastiche de son blog.

Je vous laisse le découvrir tout en formant le voeu de relire bientôt, dans ses propres mots, l'auteur de La Vie des Autres.

446 - L'écrit vint

 


Avertissement : ce billet est un pastiche du blog de Stiop

(Explications ici)

 

Savez-vous que certaines étoiles que nous voyons briller au dessus de nos têtes sont en réalité mortes depuis de longues années ? Ces astres éteints sont tellement éloignés de notre planète que la lumière nous en parvient encore alors qu'ils ont disparu depuis longtemps de notre galaxie.

Ouille ! De quoi donner le vertige. Vous imaginez ? Une étoile meurt, mais son ultime rayon brillera encore alors que dans le même temps des siècles d'histoire humaine seront ensevelis dans l'oubli.

Le fait ne laisse pas indifférent. Qu'y vois-je ? Une image de la persistance de l'âme après la mort ? Un aperçu de l'infinie vanité de la vie humaine ? Une lueur d'espoir irrationnelle dans les ténèbres ?

Ou bien une allégorie de l'art.

Car que sont ces œuvres que nous lisons encore des siècles après la mort de leurs auteurs, si ce n'est le rayon glorieux qui en jaillit à travers les âges ?

Par exemple, la semaine dernière, un blog que j'aime s'est éteint. Avec une régularité astronomique son auteur publiait chaque jour un billet qui, tour à tour, me faisait rire, m'émouvoir ou réfléchir. Mais tel une étoile filante il a disparu sans laisser d'adresse, si ce n'est son url.

Pourtant dans mon esprit, dans mes souvenirs, il brillera toujours. Et sa lumière rayonnera longtemps au firmament de la blogosphère.

 

etoile

dimanche 3 mars 2013

Bilan de santé

Il y a des moments dans la vie où tous vos a priori les plus fermement ancrés peuvent être balayés en un clin d’œil. C'est ce qui m'est arrivé il y a deux jours lorsque je suis allée rendre visite à la maman de l'adolescent dont la conversation vous a amusés et charmés autant que moi-même. Pendant que les enfants jouaient au salon, nous avons bavardé dans la cuisine, et j'ai eu le déplaisir de voir tomber une à une les confortables certitudes dans lesquelles je me complaisais jusqu'alors.

 

Première certitude : la santé est dans l'assiette

Elle a commencé à me donner des nouvelles de ses pieds dont elle vient de se faire opérer, avant de me transmettre les conseils de son pédicure.

- Les podologues vont avoir de plus en plus de clients dans les années qui viennent, parce que les gens se chaussent n'importe comment.

- Ah bon ?

- Surtout, il ne faut jamais porter de chaussures pointues, c'est catastrophique. (J'ai jeté un coup d'oeil circonspect à mes bottes : trop pointues ?). Pas de chaussures plates, c'est l'horreur pour les pieds (une pensée pour mes trois paires de ballerines), pas de chaussures trop étroites (un soupir en songeant à mes escarpins), pas de tongs, c'est pire que tout (ouf, je n'en porte jamais), et surtout, surtout, un bon contrefort, y compris pour vos chaussons (dommage pour mes confortables mules en velours).

- Ah bon ?

Conclusion :
La santé est dans la chaussure

 

 

Deuxième certitude : le pharmacien est mon ami

Le fils aîné est rentré de la pharmacie avec un lot de médicaments pour sa mère, qui commence à sortir les boîtes une à une.

- Il m'a mis un générique ! Je n'aime pas du tout cela. Ils disent que c'est pareil, mais moi, la dernière fois, j'ai eu des vomissements et des crampes d'estomac, j'ai dû arrêter le traitement. Et de toute façon je les refuse pour les enfants. On ne sait pas quels sont les effets secondaires, il faut attendre dix ou vingt ans pour être certain qu'ils sont inoffensifs !

- Ah bon ?

Conclusion :
Ne tombons jamais malade, c'est meilleur pour la santé

 

 

Troisième certitude : je sais comment soigner mes enfants

 

Désireuse de changer de sujet tout en exploitant les connaissances médicales de mon interlocutrice, je lui demande si elle est satisfaite de son pédiatre, expliquant que je n'ai pas une confiance absolue quant au médecin généraliste qui suit mes enfants.

- Ah mais de toute façon, me dit-elle, attentionnée, il faut faire suivre ses enfants par un pédiatre. On ne demande pas à un garagiste de faire le travail d'un plombier !

- Ah bon ?

      Conclusion :
On ne débouche pas le nez d'un enfant avec du destop

 

 

Quatrième certitude : je suis en bonne santé

Ma fille s'agite sur mes genoux.

- Vous avez commencé la diversification alimentaire ? Ne le faites pas trop tôt, elle a de l'eczéma, elle doit être allergique.

- J'en ai aussi parfois, ça doit être de famille...

- Mais vous savez, faites attention : l'an dernier, j'avais une plaque rouge qui me démangeait depuis plusieurs mois, je pensais que c'était de l'eczéma, le dermatologue de mon fils m'a dit de prendre rendez-vous, il n'a pas su ce que c'était, il a demandé une analyse. C'était un cancer...

- Ah bon ?

Je vous passe le détail de sa récente opération de la rate, de celle de ses oreilles – la pauvre a été bien éprouvée en l'espace de quelques mois -, des allergies respiratoires de son fils aîné et de la rhinite de son cadet.

Sur le chemin du retour, je me suis sentie vaguement mal à l'aise, comme prise d'un semblant de nausée et de démangeaisons diffuses ainsi que d'une étrange claudication, ne sachant plus très bien quel est réellement mon état de santé, si je serai encore vivante dans une semaine pour mon rendez-vous chez le dermatologue, si je ne devrais pas marcher pieds nus, et si les joues roses de mes enfants ne sont pas le symptôme d'une atroce maladie inconnue des médecins généralistes...

 

Conclusion :
Parler de médecine entre amis est mauvais pour la santé (et pour le moral)

 

question google

Google aussi est votre ami, ne lui parlez jamais de votre santé

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